A chaque fois qu'ils font des travaux, ils ne nous donnent pas un endroit où passer. On vient le lendemain, tout est fermé.
Ali Hamad, chauffeur de taxi ville MamoudzouMayotte la 1ère
Une phrase qui résume la colère de ces professionnels de taxi ce mercredi matin. Les travaux Caribus à proximité de la garde maritime entraveraient leur accès au parking qui leur est réservé à Mamoudzou, les empêchant ainsi de récupérer convenablement leurs clients. En retour, les chauffeurs de taxi ont à leur tour bloqué l'entrée à la barge du chef-lieu pour les voitures, durant un moment.
Ces derniers auraient aimé être prévenus des changements au lieu de se retrouver devant les faits accomplis. Des chauffeurs de taxi qui se plaignent déjà des embouteillages monstres auxquels ils doivent faire face tous les jours dans le cadre de leur fonction. Ces conditions de travail auraient comme conséquence un manque à gagner énorme dans leurs recettes.
Pour avoir 50 euros, il faut suer complètement.
Ali Hamad, chauffeur de taxi ville de MamoudzouMayotte la 1ère
Nous vous rappelons que le projet Cadema a été initié en 2010 par la mairie de Mamoudzou et il est porté depuis 2016 par la Cadema, la communauté d’agglomération regroupant les communes de Mamoudzou et Dembéni, pour justement mettre fin aux embouteillages.
La première ligne des Caribus devait désengorger le chef-lieu dès le mois de janvier dernier, mais le cyclone Chido a perturbé les plans de la Cadema, retardant ainsi le planning établi.
Les chauffeurs de taxi réclament une autre place de parking, à proximité de la gare maritime afin de continuer à faire leur travail dans les conditions adéquates.