Il est une figure incontournable de la scène politique mahoraise depuis 4 décennies. Plus jeune maire de Mayotte, conseiller départemental et député par 2 fois, Mansour Kamardine a occupé plusieurs mandats dans une carrière politique fait de hauts et de bas.
Depuis ses débuts à 18 ans il n’a pas varié dans son engagement toujours ancré à droite sur l’échiquier politique. RMPR, RPR, UMP, LR.
En 1983 alors âgé de 23 ans il est élu maire de Sada, l'un des plus jeunes maires de France à l’époque.
Vient ensuite son élection au conseil général en 1994 ; il sera vice-président de Younoussa Bamana. Par deux fois, il se présentera aux législatives, il essuiera deux échecs avant d’être élu en 2002.
Ce premier mandat à l’Assemblée nationale sera marqué par des victoires connues, d’autres peu ou pas par le public.
Dans son escarcelle :
- l’abolition de la polygamie en 2003
- la citation de Mayotte dans la constitution
- l’adoption de la loi d'organisation d'un référendum local en 2007 qui a conduit au référendum de 2009 sur la départementalisation
En 2007, en campagne pour sa réélection, la mayonnaise ne prend pas. L’affaire de la polygamie entre autre jouera contre lui. Il est alors battu par le regretté Abdilatifou Aly du MDM. Suite à cet échec il se retire de la vie politique pour revenir en force en 2017 où il est réélu dans la seconde circonscription avec plus de 64% des suffrages.
Dès l’entame de son deuxième mandat le natif de Sada alerte à plusieurs reprises le gouvernement, de l’insécurité, des inégalités et des conséquences de l’entrée massive et illégale à Mayotte des ressortissants de la région, par différents canaux à l’Assemblée ou dans les médias,
Certains détracteurs l’accusent alors de crier au loup et d’entretenir la haine de l’autre.
En 2017 avec la mobilisation de la population, il obtient le retrait par Paris de la feuille de route. Un accord franco-comorien que certains voyaient comme le début du largage de Mayotte par la France. Cet accord tendait en effet à faciliter la libre circulation des personnes entre l’Union des Comores et Mayotte.
Plusieurs grandes étapes sont franchies durant sa mandature : il met volontiers en avant l’Agence Régionale de Santé et le rectorat de plein exercice, mais le compte n’y est toujours pas selon lui.
En 2021 il se présente aux Départementales avec pour objectif de mieux servir l’île en tant que président du Conseil Départemental. Il remporte le scrutin dans le canton de Sada-Chirongui mais échoue à la présidence remportée par Ben Issa Ousséni.
Loin de déposer les armes à 63 ans, marié et père de famille, Mansour Kamardine, avocat de son état est en ballotage favorable pour un 3ème mandat.
Je serai l’avocat et le député permanent des Mahorais
Mansour Kamardine