Chaque année, la journée mondiale de la santé mentale se déroule le 10 octobre. Son objectif : éduquer le public et le sensibiliser afin d'éviter la stigmatisation des malades. A Mayotte, ils sont d’avantage ostracisés car cette souffrance reste incomprise, et bien souvent assimilée à la folie.
S’ajoute à cela, le manque criant de psychiatres et d’hôpital psychiatrique pour prendre en charge les personnes atteintes de ces troubles. Le CHM propose des hospitalisions à travers ces Centres Médico-Psychologiques, et en février dernier la première maison pour la santé mentale a vu le jour à Combani, mais aucun internement n’est possible.
Que se passe-t-il après l’hospitalisation ? Comment les malades tentent de s’en sortir ? Léopauldine Murat, jeune mahoraise de 24 ans a raconté son histoire à Anastasia Laguerra et Géraldine Louis. Elle a 17 ans et vit dans l’hexagone lorsqu’elle tente de mettre fin à ses jours pour la première fois.