Les clés de la Cordée de la réussite expliquées aux élèves mahorais

Collège de Kwalé - Tsoundzou (image d'illustration)
Dans le cadre des cordées de la réussite, une rencontre a eu lieu au collège de Kwalé à Tsoundzou entre des lycéens du conseil académique de la vie lycéenne et des étudiants venus de l’école de journalisme de Lille et de l’INSA de Lyon. Un moment d’échanges constructifs où ces derniers ont partagé leurs expériences post-bac pour viser la réussite.

Les étudiants venus de métropole ont eu, eux aussi des doutes et des difficultés dans leurs parcours scolaires, après leur baccalauréat. Aujourd’hui, ils fréquentent la prestigieuse école supérieure de journalisme de Lille ou encore, l’Institut nationale des sciences appliquées à Lyon.

Ils sont venus apporter un message d’espoir et de réussite aux élèves du collège de Kwalé, dans la périphérie de Mamoudzou.

Lucie Campoy étudiante 2ème année à l’école supérieur de journalisme de Lille, El-Wafa Hamidi étudiant 2ème année à l'Institut national des sciences appliquées de Lyon et leurs camarades ont raconté leurs histoires qui ressemblent singulièrement à celles de jeunes mahorais débarqués en France métropolitaine pour la première fois. Ils ont dû se débarrasser de leur timidité et du fait de se retrouver loin du cocon familial pour la première fois.

Les élèves mahorais se sont identifiés aisément à leurs visiteurs, alors forcément les messages véhiculés leur sont plus audibles.

Les élèves du collège de Kwalé (image d'illustration)

Abdouraouf Bamoussa Lycéen au lycée de Mamoudzou a pris conscience des difficultés qui l’attendent, mais surtout, qu’il doit bien se préparer :

« Je vois que c’est vraiment plus dur que ce que j’imaginais. Les efforts que je fais, ce n’est pas encore assez. Je dois redoubler encore plus d’efforts ».

Ce moment de partage organisé dans le cadre des cordées de la Réussite permet aux lycéens de se projeter et d’assimiler un message : les grandes écoles sont accessibles à tous, à partir du moment où l’élève est prêt à travailler et se donner une chance.

Pour François Rousset Enseignant-chercheur directeur des études département génie énergétique et environnement INSA-LYON : « il ne faut pas se dire, cette formation est sélective, elle n’est pas pour moi. Il faut tout simplement se dire, j’ai envie de faire ça, mes enseignants me disent que je peux le faire, eh bien oui, j’ai un peu peur, mais j’y vais. J’essaye, je fais de mon mieux et au moins je n’aurai pas de regrets ».

Ces parcours d’étudiants très différents présentés aux lycéens le démontre, il n’y a pas une voie unique vers la réussite mais plusieurs.