Les dates proposées par les instances malgaches n’arrangent personne. La grande île accueillera les jeux du 23 août au 3 septembre prochain. Si l’annonce du comité d’organisation a permis de rassurer les nombreux sceptiques sur la tenue des Jeux des îles de l’océan Indien l’année prochaine, pour de nombreuses délégations, les dates, elles posent des problèmes.
Le président de du comité régional olympique sportif de Mayotte rappelle que les dates des Jeux des îles de l’océan Indien sont fixées en prenant en compte un autre rendez-vous sportif important, en l’occurrence, les Jeux africains des pays indépendants : Madagascar, Les Seychelles, L’île Maurice et L’Union des Comores sont concernés.
Le COJI, comité d’organisation des jeux des îles de l’océan Indien a toujours su faire preuve de réalisme et de souplesse.
Les Jeux des îles de l’océan Indien sont des compétitions qui s’adressent aux jeunes et aux amateurs. Les athlètes qui y participent sont des élèves, des étudiants et des travailleurs. l'organisation des Jeux en juillet, pendant les vacances donc, tombent bien.
Les malgaches ne sont pas fermes sur ces dates du 23 aout au 3 septembre prochain, selon Madi Vita, le président du comité régional olympique et sportif de Mayotte : « Ils proposent que tout soit revu calmement lors de la réunion du Comité international des jeux, en présentielle les 14, 15 et 16 décembre prochain à Antananarivo. »
Les autres points à l’ordre du jour de cette dernière réunion avant les jeux sont la validation des règlements généraux et techniques, le volet financier, les sites, les infrastructures sportifs et la question de l’hébergement des délégations.
23 disciplines seront représentées, athlétisme (incluant le handisport), badminton, basket-ball 3×3 et 5×5, boxe, cyclisme, équitation, football, Beach soccer, haltérophilie, handball, judo, karaté, kickboxing, lutte, natation (incluant le handisport), pétanque, taekwondo, tir à l’arc, tennis, le tennis de table, voile, volley-ball, beach-volley et surf.
A Maurice en 2019, le handball et le football féminin n’étaient pas retenus au grand dam des mahorais.