C'est une des actualités nationales du moment. Cette réforme était attendue de la part de l'actuel ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse.
Depuis 2019 les mathématiques avaient disparus du tronc commun des matières obligatoires de première et de terminale de la filière générale via la réforme Blanquer. Elles étaient facultatives. De ce fait, beaucoup d'élèves les délaissaient.
Un parent d'élève nous donne son avis sur le sujet: "les élèves étaient bien contents de ne plus être obligés de suivre cette matière. En effet, certains ne s'en sortaient pas et étaient ravis que ça ne soit qu'une option. Néanmoins elle reste importante, au même titre que le français et ne doit pas être bâclée pour des élèves en apprentissage".
Nous ne devons pas imposer un enseignement à un élève. La spécialité mathématiques existe déjà pour ceux qui aiment cette matière. Moi même je l'ai prise. D'autres n'aiment pas, c'est comme ça
Chamssia, une élève de première générale au lycée de Petite terre
Au niveau national les enseignants font état d'un niveau qui a particulièrement chuté suite à cette mesure. À Mayotte où le dernier taux de réussite au baccalauréat général était de 76% contre 96% dans l'hexagone, la situation est encore plus critique. D'autant plus que les élèves doivent également faire face à un manque criant de professeurs.
Dans le 101 eme département français, la mesure du ministre de l'Éducation national réjouit donc le corps enseignant mais également les syndicats. Selon Henri Nouri, le secrétaire départemental du Snes-Fsu, rendre cette matière facultative était "inconcevable" dans une île où "le niveau en mathématiques est déjà très bas".
Les avis divergent entre les différents concernés mais la mesure elle est déjà prise.