Le littoral mahorais subit de plein fouet les effets de la déforestation

Nous avons accompagné les membres d’une association le long du littoral sud de Mayotte. Ils ne peuvent que témoigner et sensibiliser.
 
La culture sur brûlis a repris malgré les campagnes de sensibilisation. Les habitants défrichent de nouvelles terres. Des plantations de bananes et de champs de maniocs apparaissent même aux pieds des montagnes les plus hautes de l’île, mais aussi, sur le littoral à quelques mètre des plages.
Il y a aussi de nouvelles implantions humaines. Tous ces phénomènes impactent l’équilibre naturel de l'île.
Les conséquences de ces bouleversements sont de plus en plus visibles. Les sols près des côtes sont fragilisés et la mer rogne inexorablement sur la terre.
Les campagnes de sensibilisation sont timides et il règne ici un sentiment de laisser-faire.
La problématique de la protection de l’environnement à Mayotte est portée essentiellement par des associations. L’entretien des plages et des rivières est faites par des bénévoles.
Parmi ces associations, l’ASVM, Association des Villageois de Mtsamoudou. Elle est aidée par seashepherd, notamment en termes d’équipement. Mais la plupart des membres ne connaissent pas vraiment cette organisation internationale maritime pour la protection des écosystèmes marins et de la biodiversité. C’est par amour pour la tortue qu’ils se sont engagés dans l’aventure.