« Pas de convergence sociale mais un alignement immédiat sur le droit commun ». C’est la position, de l’intersyndicale composée de la CFDT, la CGT-Ma, FO et le Snuipp-FSU. Il s’agit notamment de l’augmentation du Smic.
En France hexagonale, le smic brut est de 1 766,92 € contre 1 334,67 € à Mayotte.
Le Medef voudrait une convergence progressive jusqu’en 2031. L’État par la voix de Marie Guevenoux, la ministre déléguée aux Outre-mer a déjà prévenu qu’il ne mettra pas la main à la poche, cet alignement sera donc à la charge des entreprises. Ces dernières refusent, arguant qu’elles n’y survivront pas. Au milieu, les salariés. Les organisations syndicales mettent sur la table « la situation économique et sociale » qui nécessite selon elles « cet alignement immédiat ».
L’intersyndicale est déterminée dit-elle pour que "leurs revendications" soient considérées. "Les salariés sont prêts à combattre les discriminations et à lutter pour leurs droits." préviennent ces syndicalistes.
Le ton est donc donné alors que le projet de loi Mayotte est toujours en discussion.