Macron viendra répondre aux mahorais de vive voix en juin prochain

C’est le président du département qui a présenté les grands dossiers « la convergence des droits sociaux ; le problème de la gouvernance du Port de Longoni et le dossier de l’allongement de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Mayotte ».
 


Le président de la République a donné rendez-vous à Mayotte au mois de juin prochain mais dans le peu qu’il a dit, on peut imaginer ses réponses :
Statuquo sur le dossier de l'alignement des droits sociaux ; revenir sur la DSP de Longoni coûtera trop cher et enfin, d’accord, pour le prolongement de la piste de Pamandzi.
L’annonce du prolongement de la piste actuelle ou la construction d’une nouvelle est plausible pour au moins trois raisons :
Les difficultés que rencontre la compagnie aérienne régionale ont eu un retentissement au-delà de l’Océan indien ;
Le prix exorbitant du billet d’avion de n’importe quel départ à destination de Mayotte à cause d’une situation de quasi-monopole ;
La tournure politique (enfin) qu’a pris ce dossier d’abord avec le député Mansour Kamardine qui s’est ému à la tribune de l’assemblée nationale que la France finance par l’intermédiaire de l’AFD la construction d’une piste longue à Rodrigue, une île située à quelques encablures de Mayotte.
Il y a eu aussi cette invitation lancée par le président du département, Soibahadine Ibrahim Ramadani, à la compagnie française French Bee et surtout la réponse de cette dernière ; « la piste de Pamandzi ne permet pas l’atterrissage de nos appareils qui assurent les grandes lignes ».

Et, last but not least, le sénateur Thani Mohamed Soilihi qui a suggéré, quelques jours avant la rencontre de l'Elysée, à ce que la question du prolongement de la piste d’atterrissage de Mayotte figure sur la liste des revendications des mahorais.

Tout le monde connaît la proximité qu’il y a entre le président de la République et le vice-président du sénat.
Aussi, toute la partie consultation publique et les études d’impacts sont déjà sur la table.
Enfin, avec une telle réalisation, La République En Marche répondrait à une des demandes unanimement soutenue par les mahorais et leurs responsables politiques, après la départementalisation.