Le président malgache persiste et signe : il n’est pas question de revenir sur la loi imposant la castration des violeurs, en particulier pour les viols d’enfant
Je défendrai jusqu’au bout la castration des auteurs de viols d’enfants.
a déclaré Andry Rajoelina lors d’une visite à Tamatave.
Son épouse, la première dame Mialy Rajoelina a prononcé les mêmes paroles lors de la journée mondiale des droits des femmes, le 8 mars.
Le couple présidentiel entend tenir bon contre les critiques venant de l’étranger, notamment de l’ONG de défense des droits de l’homme Amnesty International. Amnesty soulève notamment les risques d’erreurs judiciaires, qui se solderaient par cette sanction physique irréversible.
L’Assemblée nationale de Madagascar a voté en début d’année cette loi punissant les violeurs de castration, assortie d’une peine de travaux forcés à perpétuité. Pour le président malgache, il n’est pas question de faire machine arrière.