Pour beaucoup de gens qui travaillent à Tana loin de leur domicile, se soulager dans la journée est un problème. Il n’y a précisément que 131 urinoirs recensés dans cette ville d’un million et demi d’habitants, et ils sont très mal répartis.
Quand on n’a pas accès à un bar ou un restaurant en cas d’urgence, chacun se débrouille au petit bonheur la chance, la plupart du temps contre un mur… Pour les dames c’est plus compliqué.
La mairie de Tana veut promouvoir un accès démocratique de la population aux infrastructures sanitaires de proximité. Ce ne sont pas nécessairement des toilettes construites en dur qui sont recherchées. Les promoteurs peuvent proposer des cabines mobiles qui seraient installées un peu partout dans la ville.
Un même appel à projets avait déjà été lancé l’année dernière, sans grand succès.