Le ministre de l’intérieur aurait dû choisir une autre date que le samedi 1er avril pour rendre publique cette mesure incroyable : en pleine année électorale les meetings politiques et les manifestations sont interdits dans les lieux publics ouverts. Ils devront se tenir dans des endroits fermés.
Personne n’y a cru, et il a fallu laisser passer le week-end et attendre hier lundi pour avoir confirmation que ce n’était pas une blague. Cette mesure s’applique
à tous les partis, tous les parlementaires… mais pas au président et aux ministres. Eux peuvent continuer à tenir des réunions publiques à l’extérieur dans le cadre de leurs fonctions.
Les partis d’opposition et la société civile sont stupéfaits que le pouvoir ait pu prendre une telle décision à l’encontre des libertés publiques. Mais le gouvernement n’en démord pas : « cette mesure est destinée à garantir la paix et la stabilité en cette période pré-électorale » dit-on. Laissant entendre que la mesure pourrait être levée « en temps voulu ».