Après 12 jours de comptage et de recomptage des bulletins sortis des urnes et de comparaison avec les procès-verbaux établis par les responsables des 28 000 bureaux de vote, la composition de l’Assemblée nationale sera enfin rendue publique. Ces résultats seront encore considérés comme provisoires en attendant que la Haute Cour Constitutionnelle les valide, le 24 juin.
Les accusations de fraude continuent de fuser entre les candidats et les partis politiques. La suspicion est généralisée. Une plateforme de l’opposition menace de publier elle-même des résultats à partir des PV qu’elle a collectés, au cas où ils ne correspondraient pas avec ceux de la CENI, la commission électorale nationale indépendante.
Le premier ministre Christian Ntsay a prévenu que seuls les résultats de la CENI seront considérés comme valides, et qu’aucune perturbation ne sera tolérée. Les forces de l’ordre ont été mises en état d’alerte.