Madagascar : une loi impose la castration des violeurs d’enfants

L’Assemblée nationale à Madagascar (image d'illustration)
L’Assemblée nationale a adopté une loi imposant la castration pour les violeurs. Elle sera chimique ou chirurgicale selon les cas

Cette loi vise à protéger les enfants. Les viols d’enfant se multiplient à Madagascar, aussi parce qu’ils sont plus souvent dénoncés qu’autrefois. Lors de ses vœux à la nation le 31 décembre dernier, le président Andry Rajoelina avait annoncé un renforcement des mesures contre ce fléau.

Cette promesse se traduit par cette peine radicale de castration. Dans les cas les plus graves, elle sera pratiquée par un chirurgien et donc définitive. Ces hommes ainsi condamnés au bistouri ne pourront plus rien faire définitivement. La castration chimique est provisoire, elle peut se pratiquer par une injection tous les trois mois, ou des comprimés quotidiens. Elle doit s’accompagner d’un suivi psychologique pour prévenir tout risque de récidive.

La castration chimique obligatoire existe dans plusieurs pays comme la Russie, la Pologne, la Corée du Sud ou l’Indonésie. La castration chirurgicale est plus rare, elle est pratiquée dans un des Etats du Nigeria, comme alternative à la peine de mort.