Pendant sa campagne, Mohamed Muizzu s’était engagé à permettre à l’ancien président Abdullah Yameen de purger sa peine en résidence surveillée à son domicile, et non plus dans une cellule.
L’ex-président Yameen a été condamné à 11 ans de prison pour détournements de fonds, corruption et blanchiment à l’époque où il a dirigé le pays entre 2013 et 2018. On lui reproche, entre autres, d’avoir empoché des pots de vins pour des concessions hôtelières.
Sous son régime marqué par l’islamisme radical et l’absence de liberté, le tout nouveau président Muizzu était ministre. Même s’il n’est pas porteur des mêmes valeurs, Muizzu a voulu s’appuyer sur les partisans radicaux de Yameen à qui il vient d’accorder cette faveur deux jours après sa victoire.