Condamné à 11 ans de prison en décembre dernier pour détournements de fonds, l’ex-président a fait appel. Chacun pensait que la procédure s’était enlisée, mais contre toute attente l’instance judiciaire suprême, la Haute Cour, a annoncé hier que son appel allait être examiné.
Une bouffée d’espoir s’est emparée de ses partisans qui se rassemblent chaque soir depuis le début du ramadan après la rupture du jeûne. Leur objectif est que Yameen puisse se présenter à la présidentielle de septembre.
Leur combat est loin d’être gagné car l’ex-président a d’autres affaires sur le dos : en 2019, il avait été condamné à 5 ans, en 2022 à 11 ans supplémentaires, et une autre plainte est en cours au sujet de la vente d’une île à des investisseurs étrangers.