Le déficit public des Maldives représente près de 7 milliards d’euros, et il pourrait doubler à courte échéance si des mesures d’économie ne sont pas prises immédiatement.
Cet avis de l’institution financière internationale est une douche froide pour le président fraîchement élu Mohamed Muizzu qui attache une grande importance à sa mission de grand bâtisseur ; mais les Maldives doivent déjà beaucoup d’argent à des entreprises étrangères et nationales qui ont bâti des ponts, des routes et des mosquées.
Les taxes ont été augmentées notamment sur le tourisme, la principale ressource, mais il ne faut pas tuer la poule aux œufs d’or.
Une autre mise en garde est exprimée par la Banque Mondiale : elle concerne la tendance de la banque centrale à imprimer de la monnaie pour combler les trous. Ce genre de pratique se termine toujours mal.