Adhulham Mohamed avait assassiné un chauffeur de taxi à coups de couteau dans la nuit du 4 décembre 2019 en plein centre de la capitale, Malé, pour lui voler de l’argent, sa recette de la journée.
Lors du procès l’accusé, un toxicomane, avait avoué les faits et disait avoir agi sous l’influence de la drogue. Les juges ne lui ont reconnu aucune circonstance atténuante. Cet homme d’une trentaine d’années passera le restant de ses jours en prison.
La peine de mort existe toujours aux Maldives. Les méthodes d’exécution sont indiquées dans le code pénal : soit l’injection mortelle, soit la pendaison. Dans les faits la dernière exécution date de près de 70 ans, sous la colonisation britannique.
En 2014, le président islamiste Abdullah Yameen avait provoqué un tollé planétaire en instaurant la peine de mort, même pour les enfants à partir de l’âge de 7 ans. Elle n’a heureusement jamais été appliquée.
Il y a 16 condamnés à mort dans les prisons maldiviennes.