C’est un projet mené par l’Etat maldivien avec un cabinet d’architectes norvégiens : une ville pouvant accueillir 20 000 habitants, flottant sur un lagon circulaire entouré d’une barrière de corail. On pourrait ainsi désengorger Malé, la capitale, qui est l’une des plus densément peuplée au monde : 200 000 personnes sur un tout petit espace.
Les Maldives sont un chapelet d’îles s’étalant sur 800 kilomètres du nord au sud. 80% du territoire est à moins d’un mètre au-dessus du niveau de la mer. C’est le pays le plus menacé par le changement climatique.
La ville flottante devra être écologique, les toitures équipées de panneaux solaires avec un système pour pomper l’eau de mer à 700 mètres de profondeur et rafraichir ainsi les habitations. 46% de l’énergie électrique aux Maldives est utilisée uniquement pour la climatisation.
Le président maldivien estime que ce projet pourrait être achevé en 2027 et prévient : « il faudra faire en sorte que le corail continue de pousser autour du lagon pour maintenir la nouvelle cité à l’abri des vagues ».