Malgré la crise diplomatique, "la lutte contre l'immigration clandestine se poursuit"

Le Préfet, Thierry Suquet et le Général Capelle à bord du nouvel intercepteur de la gendarmerie.
En marge de la présentation des deux nouveaux intercepteurs des forces de l'ordre, le Préfet, Thierry Suquet, a assuré que la lutte contre l'immigration clandestine se poursuit dans le département avec des adaptations faute de pouvoir expulser les ressortissants comoriens en situation irrégulière sur le territoire.

Titan et Darouba sont les deux nouveaux intercepteurs des forces de l'ordre. Un pour la gendarmerie, un autre pour la police. Ils doivent renouveler la flotte, composée de neufs navires. Le Préfet assure d'ailleurs que trois bateaux surveillent en permanence, en mer "pour assurer l'étencheité de la frontière" ajoutant "on a peu d'arrivées de kwasses depuis le 24 avril, on en a intercepté certaines sortants de Mayotte et 5 entrants". On rappelle qu'il est toujours impossible de savoir combien d'embarcations clandestines tentent chaque jour d'accoster sur les côtes mahoraises.

Avec la situation diplomatique actuelle entre la France et l'Union des Comores, les expulsions de ressortissants comoriens en situation irrégulière dans le département sont toujours impossible et ceux depuis le 24 avril. Pourtant le Préfet garantit que la lutte contre l'immigration clandestine, marquée notamment par les contrôles d'identité, se poursuit sur le territoire. Actuellement, le centre de rétention administrative de Pamandzi est occupé à 61% selon les services de la préfecture. 

"En attendant, les gens sont pris en charges au CRA ou dans les LRA, on a ouvert 40 places de LRA, ce vendredi. On est en capacité de placer en CRA l'ensemble des gens qui arriveraient par la mer, on gère au plus juste." assure Thierry Suquet qui ajoute : "on maintient au CRA, hormis les personnes interceptées en mer, des gens considérés comme fauteurs de troubles à l'ordre public et des personnes sortants de prisons. Les gens qui ne sont pas placés en retention, se voient notifiées d'une obligation de quitter le territoire français avec assignation à résidence." Ces personnes doivent alors pointer plusieurs fois par semaine au comissariat ou à la brigade de gendarmerie la plus proche de leur domicile avec pour objecitf, pour la préfécture, de pouvoir les expulser une fois la situation diplomatique avec l'Union des Comores de nouveau au beau fixe.

A la fin de la deuxième de semaine de l'opération Wuambushu le Préfet a annoncé qu'"il y avait un nombre important d'interpellations avec une réponse pénale solide et notamment sur les passeurs dont la réponse pénale est exemplaire."