Cela marque le début de la concrétisation d’un projet de grande envergure concernant les déplacements à Mamoudzou, démarré, il y a déjà une douzaine d’années. C’est en 2008, sous la mandature de l’ancien sénateur Abdourahamane Soilihi, alors maire de Mamoudzou que débute la réflexion sur le projet de transport en commun pour désengorger la commune chef-lieu, déjà asphyxiée par les embouteillages, avec un réseau routier à bout de souffle.
Au départ, il concerne le tronçon qui part des haut-vallons Kaweni puis ensuite Doujani ; sa réalisation suppose au préalable, une organisation du stationnement à Mamoudzou. 2 parcs relais sont définis aux entrées sud et nord de la commune avec un pôle d’échanges au niveau de du parking du marché.
Son financement est alors estimé à 90millions d’euros, l’Etat prend en charge 10% soit 9millions d’euros.
En 2013, suite à un appel à projet du Grenelle de l’environnement, le projet Caribus qui allie déplacement et respect de l’environnement est relancé. En 2015, le projet est repris par la Cadema, communauté d’Agglomération Dembeni Mamoudzou. 3 ans plus tard, naît le Plan Global de transport et de déplacement avec l’aide de la préfecture qui permet d’avoir une vision globale de Mamoudzou, avec une meilleure coordination des projets du département et ceux de la Cadema. Un rapprochement qui rassure les financeurs, que sont l’Etat et l’Europe.
En 2020, la majorité change dans les deux communes qui constituent la Cadema, le projet aussi a évolué, politiquement, techniquement, sur le terrain, il se décline aussi sur tout le territoire de la Cadema. Il est estimé à plus de 200 millions d’euros.