Les violences urbaines intervenues ces dernières semaines et plus particulièrement ce week-end à Mamoudzou (Tzoundsou, Doujani…) autour de murengues qui se déroulent le soir conduisent le président du Conseil départemental Soibahadine Ibrahim Ramadani à prendre la parole.
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« Nul ne peut rester indifférent à ces images de violences, à un magasin littéralement pillé dans une période où l’économie va mal, à ces groupes de jeunes qui bravent les risques ou n’en ont tout simplement pas conscience dans cette phase de circulation du virus. Il est de ma responsabilité de dirigeant politique de dire à nouveau que ces situations trop souvent répétées ne sont pas acceptables et mettent à mal le « vivre ensemble » sur notre territoire » déplore le président. « J’apporte bien évidemment mon soutien aux forces de l’ordre très éprouvées ces derniers mois et plus particulièrement au directeur départemental de la police nationale Jean-Marie Cavier blessé en intervention ce week-end » ajoute le président.
Selon Soibahadine Ibrahim Ramadani, il y a certes « un contexte très particulier, difficile à vivre avec le confinement, cette épidémie anxiogène, le ramadan mais on ne peut pas dire non plus que ces phénomènes sont nouveaux. Nous les vivons depuis de longs mois, de nombreuses nuits ont été le théâtre d’affrontements parfois violents qui ajoutent de la peur et de l’angoisse au climat ambiant. Nous ne découvrons nullement ces phénomènes qui prennent, par contre, une résonance supplémentaire dans ce moment de circulation du virus et de confinement ».
Le président du Conseil départemental appelle « au rassemblement, à l’importance de l’unité sur ces questions qui doivent mobiliser chacun d’entre nous – Etat, collectivités, associations, Education, justice, Conseil cadial – au seul service de la tranquillité publique sur le territoire ».
Le président rappelle qu’un plan d’action contre les violences a été présenté avec le Préfet de Mayotte et le Recteur de l’Académie le 11 mars 2020 autour de trois grands axes : la sécurité publique/surveillance générale ; la médiation et la prévention de la délinquance.
Ce plan prévoit des mesures concrètes comme la mise en œuvre d’une brigade de vigilance citoyenne avec quatre associations spécialisées pour laquelle le Département a délibéré le 30 avril dernier. 600 citoyens volontaires seraient encadrés par une centaine d’agents en contrats « PEC » sur des territoires prioritaires.
« Pour l’heure, note le président, nous devons continuer à agir aux côtés du représentant de l’Etat pour obtenir des renforts policiers qui nous font cruellement défaut. J’ai notamment évoqué ce point avec le Chef de l’Etat lors de notre dernière conversation ».
« Nous travaillons également à des messages civiques ciblés en direction des publics les plus éloignés de l’écrit » indique le Président, qui en appelle une nouvelle fois « à une mobilisation partenariale pour ne plus revivre ces flambées de violence trop fréquentes dont les premières victimes sont les citoyens eux-mêmes. Nous avons beaucoup développé, dans la mesure de nos compétences, la prévention spécialisée et la médiation. Il nous faut un relais plus fort en termes d’effectifs sur le terrain et dans la durée, sauf à voir nos efforts réduits à néant » conclut le président.
Selon Soibahadine Ibrahim Ramadani, il y a certes « un contexte très particulier, difficile à vivre avec le confinement, cette épidémie anxiogène, le ramadan mais on ne peut pas dire non plus que ces phénomènes sont nouveaux. Nous les vivons depuis de longs mois, de nombreuses nuits ont été le théâtre d’affrontements parfois violents qui ajoutent de la peur et de l’angoisse au climat ambiant. Nous ne découvrons nullement ces phénomènes qui prennent, par contre, une résonance supplémentaire dans ce moment de circulation du virus et de confinement ».
Le président du Conseil départemental appelle « au rassemblement, à l’importance de l’unité sur ces questions qui doivent mobiliser chacun d’entre nous – Etat, collectivités, associations, Education, justice, Conseil cadial – au seul service de la tranquillité publique sur le territoire ».
Le président rappelle qu’un plan d’action contre les violences a été présenté avec le Préfet de Mayotte et le Recteur de l’Académie le 11 mars 2020 autour de trois grands axes : la sécurité publique/surveillance générale ; la médiation et la prévention de la délinquance.
Ce plan prévoit des mesures concrètes comme la mise en œuvre d’une brigade de vigilance citoyenne avec quatre associations spécialisées pour laquelle le Département a délibéré le 30 avril dernier. 600 citoyens volontaires seraient encadrés par une centaine d’agents en contrats « PEC » sur des territoires prioritaires.
« Pour l’heure, note le président, nous devons continuer à agir aux côtés du représentant de l’Etat pour obtenir des renforts policiers qui nous font cruellement défaut. J’ai notamment évoqué ce point avec le Chef de l’Etat lors de notre dernière conversation ».
« Nous travaillons également à des messages civiques ciblés en direction des publics les plus éloignés de l’écrit » indique le Président, qui en appelle une nouvelle fois « à une mobilisation partenariale pour ne plus revivre ces flambées de violence trop fréquentes dont les premières victimes sont les citoyens eux-mêmes. Nous avons beaucoup développé, dans la mesure de nos compétences, la prévention spécialisée et la médiation. Il nous faut un relais plus fort en termes d’effectifs sur le terrain et dans la durée, sauf à voir nos efforts réduits à néant » conclut le président.