Le Mozambique reçoit les excuses du Portugal. L’ancienne puissance coloniale veut maintenir de bonnes relations, et lorgne sur l’extraction de gaz

Le premier ministre portugais Antonio Costa
Le premier ministre portugais Antonio Costa vient d’achever une visite à Maputo, marquée par une demande de pardon pour un massacre perpétré pendant la période coloniale en 1972.

 400 civils mozambicains non-armés avaient été tués par des soldats portugais.

« Un acte inexcusable qui déshonore notre histoire… Nous avons un devoir de repentance » a dit le chef du gouvernement portugais. Mais il n’a pas été seulement question du passé lors de cette visite.

M. Costa a aussi déclaré que le Mozambique pourrait « contribuer à la solution de la crise énergétique mondiale »… « Le gaz naturel du Mozambique ne pouvait arriver à un meilleur moment ».

Il a proposé que le Portugal soit le port d’arrivée en Europe du gaz naturel liquéfié. Trois sociétés étrangères : la française Total, l’italienne ENI et l’américaine Exxon-Mobil investissent dans le gaz mozambicain. Le pays va devenir l’un des dix plus grands exportateurs mondiaux.