La guerre en Ukraine et la réduction drastique des exportations russes ont donné un coup de fouet au travail d’extraction au large du Mozambique. Une plateforme flottante de la compagnie italienne ENI associée au géant britannique BP va commencer ses livraisons début novembre.
Le contrat porte sur 3 millions et demi de tonnes par an pendant 20 ans, de quoi calmer un peu la crise énergétique qui touche l’Europe.
Du côté de la française Total, les installations à terre ont pris du retard à cause de l’insécurité provoquée par la guérilla islamiste qui sévit dans la province de Cabo Delgado.
Le dispositif italo-britannique est mieux sécurisé car totalement isolé du rivage. Les navires gaziers peuvent l’accoster et effectuer le chargement sans avoir à s’approcher de la côte.