Le nombre d’arrestations n’a pas été révélé par les autorités. La police parle de « plusieurs » responsables de stations-service accusés de verser leurs bénéfices aux milices islamistes qui sèment la mort dans le nord du pays depuis 5 ans.
Dans un discours, le 23 aout dernier, le président de la République a révélé que les services de sécurité s’intéressent de près au financement du terrorisme et que la distribution des carburants était dans le collimateur des enquêteurs. A la suite de cette révélation, plusieurs stations de la province de Nampula, voisine de celle de Cabo Delgado ont mis la clé sous la porte, et leurs patrons ont disparu dans la nature.
Les interventions de l’armée mozambicaine, aidée par des soldats rwandais et sud-africains, et même un soutien européen ont permis de ramener le calme dans certaines régions de Cabo Delgado, surtout celle où l’on va exploiter le gaz. Mais des attaques terroristes ont pris pour cible la province voisine de Nampula ces derniers jours.