TotalEnergies visée par une enquête pour homicide involontaire après une attaque djihadiste dans le Nord du Mozambique

Enseigne d'une station-service du groupe pétrolier français Total/Energie (illustration).
Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire pour homicide involontaire contre TotalEnergies. C'est suite à une attaque djihadiste en 2021 dans le nord du Mozambique, où le géant français menait une projet gazier.

Une enquête préliminaire pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Nanterre contre TotalEnergies. C’est suite à une attaque djihadiste dans le nord du Mozambique en 2021. Total menait alors Mozambique LNG, un méga-projet pour exploiter un gisement de gaz naturel. La ville de Palma, à une dizaine de kilomètres, a été conquise par un groupe djihadiste, après trois jours de combats et plusieurs dizaines de morts.

Le jour de l’attaque, Total annonçait la reprise des travaux sur le site. Depuis, le géant français est accusé de négligence par des familles de victimes et des survivants. Ils ont déposé plainte, accusant l’entreprise d’avoir minimisé les risques. Des accusations démenties par Total Energie, qui rappelle avoir évacué plus de 2.500 personnes de son site. Depuis, le projet Mozambique LNG est suspendu après déjà 20 milliards de dollars investis. Total espérait le relancer fin 2023.