MADAGASCAR
Le moment tant attendu par les voyageurs qui veulent se rendre à Madagascar arrive : les liaisons aériennes vont reprendre. Cela se passera en deux temps
1ère étape le 23 octobre, samedi de la semaine prochaine, les vols vont pouvoir reprendre en provenance des îles de l’Océan Indien. 2ème étape : l’Europe. Là il faudra attendre le 6 novembre. Mais dans les deux cas, ce sera une reprise progressive, il n’y aura pas autant de vols qu’avant la crise. Les passagers seront soumis à un test PCR à l’arrivée, il sera payant 25 euros ; il sera compris dans le billet d’avion. Les voyageurs devront s’isoler 24 à 48 heures en attendant le résultat du test. Si le test est positif, il y aura un confinement de 14 jours. La communication officielle ne parle pas du tout de la vaccination. Est-ce volontaire ? est-ce un oubli ? On le saura bientôt. C’est un soulagement pour les professionnels du tourisme à Madagascar, surtout à Nosy-Bé, destination numéro 1 où déjà des vols charters en provenance d’Italie sont programmés.
COMORES
Des exercices communs entre les marines comorienne et française se sont déroulés au large d’Anjouan
L’information n’a été donnée que du côté comorien, les gardes-côtes l’ont publiée sur leur page Facebook. On y voit les marins français et comoriens à bord du « Malin », navire de la marine française basé à la Réunion, spécialisé dans la surveillance maritime et surtout la lutte contre la pêche illicite dans la zone économique exclusive. Le Malin patrouille périodiquement dans les eaux des îles éparses et de Mayotte. Côté comorien c’est le patrouilleur M’Kombozi qui a été » mobilisé. Aucun autre détail n’a été communiqué sur le thème de l’exercice. Les garde-côtes comoriens se contentent de dire qu’il s’agit d’une « action marquant la bonne coopération entre les deux états qui ont institué un partenariat de défense ». On notera que l’exercice s’est déroulé dans le sud-est d’Anjouan, c’est-à-dire sur la trajectoire empruntée par les kwassas de l’immigration illégale. Ce n’est pas anodin. La France souhaite depuis longtemps une coopération des Comores, elle est conditionnée par une aide économique chiffrée à 150 millions d’Euros dans le cadre d’un accord signé il y a plus de deux ans, mais qui n’a pas donné » lieu à des efforts palpables depuis lors.
TANZANIE
Les prix des carburants s’envolent en France et dans le monde entier. La Tanzanie a pris une initiative : baisser les taxes pour maintenir les prix
La décision de la présidente Samia Suluhu Hassan va certainement faire des envieux. Dans la forêt de taxes qui plombent les prix à la pompe, plusieurs sont réduites, d’autres sont carrément supprimées. La mesure est très populaire mais les autorités prennent le risque de se retrouver à cours d’argent. En quelques jours la réduction et la suppression des taxes a déjà coûté plusieurs dizaines de millions d’euros au budget de l’Etat tanzanien qui n’est pas dans sa meilleure forme après les effets de la crise Covid. Le manque à gagner touche directement quelques services publics comme la distribution d’eau, ou encore le port de Dar es Salaam qui se retrouvent à cours de ressources.
AFRIQUE DU SUD
Une célèbre marque sud-africaine de jus de fruits a lancé hier un appel dans tous les pays de la région pour qu’on retourne un jus de pommes dangereux pour la santé
Il faut citer la marque, c’est Ceres, très populaire dans tous les pays de l’Océan Indien et en Afrique. Un avertissement d’urgence a été lancé par Ceres hier pour que l’on ne consomme plus les briques les jus de pomme. Des tests en laboratoire ont révélé la présence d’un champignon toxique qui peut provoquer des gastro-entérites particulièrement chez les enfants. La marque précise que cela ne concerne que le jus de pomme et pas les autres produits. L’appel à retourner les briques de jus de pomme a été relayé pour le moment à Maurice, aux Seychelles, en Tanzanie et au Kenya. On ne sait pas encore si les lots distribués à la Réunion, à Mayotte et Madagascar sont aussi concernés. Il conviendra que les autorités sanitaires vérifient.