2025 c’est le cap annoncé par le gouvernement tanzanien pour en finir totalement avec le sucre et l’huile importés. Pour le sucre, ce n’est pas la première fois que l’on essaie de se contenter de la production locale.
Une première tentative en 2015 s’était soldée par un échec. Il y a eu une pénurie dans le commerce de détail car toute la production avait été absorbée par l’industrie agro-alimentaire, en particulier les usines de boissons sucrées.
La production nationale est de moins de 380 000 tonnes, alors que les besoins s’élèvent à 650 000 tonnes. Pour l’huile alimentaire, c’est la première tentative.
Plus de 10 000 hectares ont été octroyés à des investisseurs pour fournir plus d’huile de palme. Sur le plan diététique, ce n’est pas l’idéal. Jusqu’à présent la Tanzanie importait surtout de l’huile de tournesol réputée meilleure pour la santé… mais comme elle vient d’Ukraine, il n’y a plus d’autre choix.