On vient de poser à Dodoma la première pierre du chantier du futur aéroport international… pour quelles destinations ? On n’en sait trop rien. Un nouveau train est entré en service, qui relie l’ancienne capitale Dar es Salaam.
Des bâtiments administratifs poussent comme des champignons, et tout est fait pour contraindre les fonctionnaires à s’y rendre. Les entreprises privées ne se montrent pas plus enthousiastes à l’idée d’y installer leurs sièges sociaux.
On rencontre les mêmes résistances du côté des ambassades. Pour le moment, on ne compte qu’une seule représentation diplomatique : celle de l’Union Européenne. Elle s’est résolue à s’implanter à Dodoma en traînant des pieds.
Cette ville sans âme et sans histoire, à 500 kilomètres de la mer, a été choisie uniquement parce qu’elle est au centre géographique du pays, au milieu d’une région de brousse peu peuplée.
Depuis 50 ans qu’elle a été proclamée capitale, seul le parlement s’y est installé, avec des députés qui s’empressent de retourner à Dar es Salaam dès qu’ils en ont le temps.
La Présidente de la République insiste pour faire de Dodoma une vraie capitale… Tout en conservant son palais présidentiel à Dar es Salaam.