Selon la nouvelle loi, chaque foyer tanzanien devra contribuer au système national de santé à raison d’un minimum de 65 000 shillings, un peu moins de 30 euros à payer chaque année. C’est le minimum. Pour les travailleurs salariés, ce sera 6% des salaires, à partager entre employeurs et employés.
Afin de rendre l’inscription à la sécu incontournable, il faudra la présenter pour toutes sortes de démarches : obtention d’une carte d’identité ou d’un passeport, pour passer le permis de conduire, inscrire les enfants au collège, et même pour acheter une carte sim de téléphone portable. Des amendes de 400 euros et même des peines de prison pouvant aller jusqu’à un an sont prévues pour ceux qui essaieraient d’échapper au système.
Le gouvernement veut financer un système de santé publique moribond face à la médecine privée très chère, réservée à l’élite.