Un message urgent du Département d’Etat à Washington a été publié sur Twitter et distribué dans les boites aux lettres des citoyens américains résidant en Tanzanie : « Les lieux fréquentés par les occidentaux sont la cible d’attaques terroristes planifiées qui peuvent intervenir à tout moment ». Le message liste les zones à risque : les restaurants, les hôtels, les ambassades, les édifices religieux.
Destiné dans un premier temps aux américains, l’avertissement circule dans toute la communauté expatriée, européenne et autres.
La direction de la police en Tanzanie a aussitôt démenti un tel niveau de menace : « Nous sommes dans un pays sûr » dit un porte-parole, « nous n’avons relevé aucune menace de ce type », invitant les résidents « garder leur calme et à ne rien changer à leurs habitudes.
Qui croire ? Il n’est pas facile de répondre à la question. Il est un fait que la Tanzanie pourrait être une cible comme elle l’a déjà été il y a 25 ans : en 1998, un attentat d’Al Qaida à l’ambassade des Etats-Unis avait fait 11 morts, dont aucun américain. Le pays est frontalier de zones dangereuses au Kenya et au Mozambique.
On ne sait pas quel renseignement a motivé cet avertissement américain.