Vendredi après-midi, alors que des bandes rivales s’affrontaient à Cavani, d’autres groupes se confrontaient à Passamaïnty ; le bilan est très lourd, au moins un jeune est entre la vie et la mort.
Au rond-point du Baobab à Cavani, l’attaque a été très violente et tellement rapide qu’elle a surpris tout le monde,
le centre commercial du même lieu a dû fermer en hâte alors que les hostilités étaient lancées entre les bandes de Mandzarisoa contre celles de Boboka soutenue par Mgombani ; des individus armés de pierre et d'armes blanches s’affrontaient sous les regards ébahis des passants qui se réfugiaient comme ils pouvaient, des projectiles. Dépassées le groupe de Mandzarisoa, s’est dispersé vers Cavani, cela a provoqué un autre mouvement de panique. Les affrontements se sont généralisés, des jeunes de Cavani se sont mêlés à la bagarre ; l’intervention de la BAC a ramené le calme au rond-point ; mais un jeune a été retrouvé gisant au sol grièvement blessé par des pierres, et des bris de verre, il sera transporté aux urgences du CHM. Un policier qui s’apprêtait à interpeller un des auteurs de l’agression de baobab, a été violemment pris à parti par une cinquantaine de jeunes adultes dans le stade synthétique de Cavani. Un autre groupe s’était muni de pierres pour venir frapper le policier qui se trouvait à terre. Il doit son salut grâce à l’intervention d’un de ses collègues, qui a fait usage de son arme pour faire fuir des assaillants déterminés. A quelques Kilomètres de là, les abords du collège de Passmainty étaient aussi le théâtre du même déferlement de violence,
Les tensions observées depuis mercredi soir et la menace de représailles, ont incité les autorités à faire évacuer l’établissement ce vendredi 9 octobre dans l’après-midi. De violents affrontements vont éclater sur les hauteurs du collège entre des jeunes de Doujani et de Passmaïnty Nyambotiti contre d’autres jeunes de Passmaïnty Nyambobole ; Au plus fort des heurts, les jeunes de Nyambobole gravissaient la Coline située derrière le collège, ils étaient attendus par ceux de Doujani, tous étaient armés, de machettes, de pierres ou de cocktail Molotov, certains étaient cagoulés. Des jeunes de Tsoundzou viendront même aider ceux de Nyambobole… mais les confrontations vont très vite s’avérer déséquilibrées ; moins nombreux, ceux de Nyambotiti vont fuir vers les hauteurs de Doujani, et les moins endurants finiront par lâcher et se retrouver isolés. Un jeune garçon sera ainsi rattrapé et ses rivaux s’acharneront sur lui, jusqu’à l’intervention de la BAC qui a constaté la flagrance et va parvenir à disperser les agresseurs. Un autre jeune subira le même sort un peu plus loin, il ne trouvera son salut que grâce au déploiement rapide des policiers de la BAC. Tous les effectifs du commissariat, une trentaine d’hommes et de femmes, ont été déployés sur le terrain vendredi. Les représailles ont continué toute la nuit de vendredi à samedi, plusieurs cases en tôles ont été brulées sur les hauteurs de Passmaïnty. Le bilan est très lourd puisque 4 jeunes seront grièvement blessés et admis aux urgences du Centre Hospitalier de Mayotte ; 2 victimes des affrontements au Baobab et deux autres mineurs blessés à Passmaïnty, l’un deux est dans le coma, son pronostic vital est engagé.
le centre commercial du même lieu a dû fermer en hâte alors que les hostilités étaient lancées entre les bandes de Mandzarisoa contre celles de Boboka soutenue par Mgombani ; des individus armés de pierre et d'armes blanches s’affrontaient sous les regards ébahis des passants qui se réfugiaient comme ils pouvaient, des projectiles. Dépassées le groupe de Mandzarisoa, s’est dispersé vers Cavani, cela a provoqué un autre mouvement de panique. Les affrontements se sont généralisés, des jeunes de Cavani se sont mêlés à la bagarre ; l’intervention de la BAC a ramené le calme au rond-point ; mais un jeune a été retrouvé gisant au sol grièvement blessé par des pierres, et des bris de verre, il sera transporté aux urgences du CHM. Un policier qui s’apprêtait à interpeller un des auteurs de l’agression de baobab, a été violemment pris à parti par une cinquantaine de jeunes adultes dans le stade synthétique de Cavani. Un autre groupe s’était muni de pierres pour venir frapper le policier qui se trouvait à terre. Il doit son salut grâce à l’intervention d’un de ses collègues, qui a fait usage de son arme pour faire fuir des assaillants déterminés. A quelques Kilomètres de là, les abords du collège de Passmainty étaient aussi le théâtre du même déferlement de violence,
Les tensions observées depuis mercredi soir et la menace de représailles, ont incité les autorités à faire évacuer l’établissement ce vendredi 9 octobre dans l’après-midi. De violents affrontements vont éclater sur les hauteurs du collège entre des jeunes de Doujani et de Passmaïnty Nyambotiti contre d’autres jeunes de Passmaïnty Nyambobole ; Au plus fort des heurts, les jeunes de Nyambobole gravissaient la Coline située derrière le collège, ils étaient attendus par ceux de Doujani, tous étaient armés, de machettes, de pierres ou de cocktail Molotov, certains étaient cagoulés. Des jeunes de Tsoundzou viendront même aider ceux de Nyambobole… mais les confrontations vont très vite s’avérer déséquilibrées ; moins nombreux, ceux de Nyambotiti vont fuir vers les hauteurs de Doujani, et les moins endurants finiront par lâcher et se retrouver isolés. Un jeune garçon sera ainsi rattrapé et ses rivaux s’acharneront sur lui, jusqu’à l’intervention de la BAC qui a constaté la flagrance et va parvenir à disperser les agresseurs. Un autre jeune subira le même sort un peu plus loin, il ne trouvera son salut que grâce au déploiement rapide des policiers de la BAC. Tous les effectifs du commissariat, une trentaine d’hommes et de femmes, ont été déployés sur le terrain vendredi. Les représailles ont continué toute la nuit de vendredi à samedi, plusieurs cases en tôles ont été brulées sur les hauteurs de Passmaïnty. Le bilan est très lourd puisque 4 jeunes seront grièvement blessés et admis aux urgences du Centre Hospitalier de Mayotte ; 2 victimes des affrontements au Baobab et deux autres mineurs blessés à Passmaïnty, l’un deux est dans le coma, son pronostic vital est engagé.