Les manifestants somment l’Etat de prendre ses responsabilités à Mayotte

El Anzize Hamidou (avec le micro) a longuement milité pour l'application du Code du Travail, devenu effectif en 2018 à Mayotte.
Au deuxième jour de la manifestation contre l’insécurité à Mayotte, l'Etat est critiqué. Ses services à Mayotte doivent œuvrer pour une meilleure cohabitation entre les communautés et pour le développement  de l’île.
La deuxième journée de manifestation a été plus mouvementée. Durant la halte devenue traditionnelle, devant le " bureau des étrangers"  de la préfecture, le cordon de police qui protégeait l’entrée a eu fort à faire. Des manifestants ont tenté de pénétrer dans les lieux où se trouvaient des demandeurs de cartes de séjour. Le face à face entre les manifestants et les forces de l’ordre a duré plus d’une heure. Les organisateurs ont pris successivement la parole. L’intersyndicale interpelle l’Etat sur l’accès quasi impossible aux services de la préfecture destinés à la population à Mayotte. Les services publics sont de plus en plus dématérialisés, avec la politique du tout numérique. Or, « le taux d’équipement en matière informatique des Mahorais est presque nul » martèle  Elanzize Hamidou de l'UDFO :