Mansour Kamardine déplore le faible taux de participation, mais il pense que cela ira mieux au deuxième tour : « les gens pouvaient être rebutés par la multiplication des candidatures. Maintenant nous avons un face à face, les choses seront plus simples ».
Le député sortant estime que « Mayotte ne vit plus à cause de l’insécurité », il salue l’arrivée de renforts qu’il a réclamés et continue de réclamer : « nous sommes 400 000 habitants, plus personne ne le conteste, il nous faut plus de moyens, plus d’effectifs ».
Selon lui, « le lien entre l’insécurité et l’immigration clandestine est établi », il en veut pour preuve la condamnation récente de 12 coupeurs de route, « tous clandestins ». Mansour Kamardine dit vouloir « suspendre le droit du sol » et réclamer « une base maritime de surveillance de la frontière au nord de Mayotte » L’autre bataille à mener est l’égalité sociale, « nous ne pouvons plus accepter cette injustice.
Un SMIC minoré de 30% et des allocations à 50% en dessous du niveau national. Il faut accélérer la cadence vers l’égalité ». « Je veux continuer à être un avocat infatigable pour Mayotte », dit-il « je ne serai ni pour le gouvernement, ni contre, je travaillerai pour Mayotte. C’est beaucoup de travail et cela tombe bien, j’aime le travail ».