Mansour Kamardine s'est félicité ce jeudi dans un communiqué de l'adoption jeudi à l'Assemblée nationale de la limitation du droit du sol à Mayotte mais appelle à encore plus de mesures pour stopper l'immigration clandestine.
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« C’est un premier pas important pour retrouver la maîtrise des flux migratoires vers Mayotte, condition incontournable au développement économique et social du 101ème département français. » Le député Les Républicains (LR) Mansour Kamardine s’est félicité dans un communiqué ce vendredi de l’adoption par l’Assemblée nationale de la limitation du droit du sol à Mayotte dans la loi « Asile et immigration ». « Ce que nous voulons à Mayotte c'est la République, rien que la République mais toute la République, clame le député de Mayotte. Il en va de la sécurité de nos compatriotes, du respect de l’égalité sociale et de l’égalité des chances. »
Il avait jeudi pris la parole lors de l’étude du texte pour le défendre et répondre aux opposants. « Je voudrais rappeler la conception que j’ai de la République une et indivisible, déclarait-t-il dans l’hémicycle. Elle n’interdit pas la prise en compte de la spécificité de nos territoires. A ceux qui nous opposent les principes, n’y a-t-il pas un grand principe qui est méconnu à Mayotte qui est l’égalité sociale, qui est l’égalité de la sécurité ? »
Bien qu’il ait voté en faveur de cet article, il n’a pas voté lors du vote final pour adopter la loi. Il estime que les mesures ne vont pas assez loin. « La situation spécifique de Mayotte appelle d’autres évolutions législatives et réglementaires importantes pour que la lutte contre l’immigration clandestine soit efficace : une adaptation du regroupement familial, la suppression des titres de séjours d’exception et l’aménagement des mesures d’éloignement des étrangers en situation irrégulière. Ces mesures n’ayant pas été adoptées, je n’ai pas voté pour le texte dans son ensemble. » Il appelle ainsi le gouvernement d’élaborer un « projet de loi en ce sens ».
Il avait jeudi pris la parole lors de l’étude du texte pour le défendre et répondre aux opposants. « Je voudrais rappeler la conception que j’ai de la République une et indivisible, déclarait-t-il dans l’hémicycle. Elle n’interdit pas la prise en compte de la spécificité de nos territoires. A ceux qui nous opposent les principes, n’y a-t-il pas un grand principe qui est méconnu à Mayotte qui est l’égalité sociale, qui est l’égalité de la sécurité ? »
Bien qu’il ait voté en faveur de cet article, il n’a pas voté lors du vote final pour adopter la loi. Il estime que les mesures ne vont pas assez loin. « La situation spécifique de Mayotte appelle d’autres évolutions législatives et réglementaires importantes pour que la lutte contre l’immigration clandestine soit efficace : une adaptation du regroupement familial, la suppression des titres de séjours d’exception et l’aménagement des mesures d’éloignement des étrangers en situation irrégulière. Ces mesures n’ayant pas été adoptées, je n’ai pas voté pour le texte dans son ensemble. » Il appelle ainsi le gouvernement d’élaborer un « projet de loi en ce sens ».