Dans un communiqué publié ce samedi matin, Mansour Kamardine fustige le gouvernement qui « nous paie de mots en ne respectant pas sa propre parole » ; il dénonce « une discrimination sociale patente et odieuse à l’égard des Français vivant sur le territoire le plus pauvre de France ».
Outre l’égalité des droits sociaux, le député demande au gouvernement de « positionner immédiatement, à la limite de la zone contigüe de Mayotte, un navire de la Marine faisant office de bâtiment de commandement et de coordination, afin que la police en mer n’autorise aucun « beechage » de kwassa sur les côtes de Mayotte ». Il préconise d’intercepter en mer les passagers et de « les transférer dans un centre de transit à ouvrir dans l’emprise foncière de l’Etat, à côté du centre de rétention administrative de Petite-Terre » où les demandes d’asile seraient traitées directement, « les demandeurs étant transférés en métropole ».
Mansour Kamardine réclame enfin une « opération Wuambushu puissance 2 », la fermeture des associations d’aide aux migrants financées par l’Etat, et que le gouvernement fixe la date précise de l’examen de la loi Mayotte au parlement « avant la fin de la session en cours »… « Trêve de mots, place aux actes ! » conclut le député.