Environ 200 personnes se sont retrouvées au Carrefour Ngwezi dans le Sud pour réclamer plus de sécurité. Ils sont venus soutenir Maohamed Ali, ce gardien de tortues du conseil départemental sauvagement agressé dans l’exercice de ses fonctions.
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Marcher pour vaincre la peur et pour soutenir Mohamed Ali dont le seul tort a été de vouloir protéger des tortues sans défense. Le gardien fraîchement sorti de l’hôpital suit le cortège en voiture. Pour cette première sortie, il est affaibli mais reste digne.
La bravoure dont fait preuve Mohamed Ali inspire ses soutiens. Un grand nombre a été affecté par son agression.
L’incompréhension se mêle à l’amertume. La prise en charge de l’agent du conseil départemental est remise en cause par ses proches. Lui , qui pourtant assure une mission dont la cause est noble. Sa famille appréhende déjà son retour au travail.
Cette marche blanche dénonce le climat permanent d’insécurité. Elle rappelle l’angoisse à laquelle sont confrontés Mohamed et ses collègues dans l’exercice de leur fonction. Une situation où une fois encore l’Etat est pointé du doigt pour son inaction présumée.
Mes amis, ma famille, mes collègues de travail sont venus nombreux et je suis fier. Dès que je serai guéri, je retournerai au travail pour me battre contre les braconniers
La bravoure dont fait preuve Mohamed Ali inspire ses soutiens. Un grand nombre a été affecté par son agression.
"Nous souhaitons que chacun à son niveau prenne ses responsabilités pour que nous vivions en paix sur ce territoire" Ali Saindou, collègue de Mohamed Ali
L’incompréhension se mêle à l’amertume. La prise en charge de l’agent du conseil départemental est remise en cause par ses proches. Lui , qui pourtant assure une mission dont la cause est noble. Sa famille appréhende déjà son retour au travail.
On a demandé à ce qu'on leur donne au moins le minimum pour qu'ils puissent se protéger parce que vous connaissez le contexte sécuritaire à Mayotte. Il n'a qu'une lampe frontale et des chaussures de sécurité. Et il n'y a pas de réseau téléphonique dans la zone qu'il surveille à Saziley.
La famille de Mohamed Ali dénonçait déjà il y a une semaine les manques de moyens pour se protéger et la non prise en charge des gendarmes pour les secours.
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Cette marche blanche dénonce le climat permanent d’insécurité. Elle rappelle l’angoisse à laquelle sont confrontés Mohamed et ses collègues dans l’exercice de leur fonction. Une situation où une fois encore l’Etat est pointé du doigt pour son inaction présumée.