Maurice : après le cyclone, des sanctions dans les ministères et à Air Mauritius

L'hôtel du gouvernement à Port Louis, ile Maurice ( Image d'illustration)
L’heure est aux punitions tous azimuts à l’île Maurice : les fonctionnaires ayant mal géré l’évacuation des bureaux à Port Louis seront sanctionnés, ainsi que les responsables des multiples incidents de la compagnie nationale Air Mauritius

Le sillage du cyclone Belal à la mi-janvier n’a pas fini de provoquer des turbulences. Après l’éviction du directeur de la météo, les services du premier ministre font savoir qu’il y aura des mesures prises contre les responsables de quelques institutions gouvernementales. Il leur est reproché leur manque de réactivité.

Les cafouillages dans la chaîne de décision avaient entraîné une mise en alerte tardive, alors que les flots emportaient des centaines de voitures, et mettaient en danger la vie de nombreux citoyens. L’Etat a reçu plus de 700 demandes d’indemnisation pour des véhicules détruits.

Une même menace de sanctions pèse sur les cadres d’Air Mauritius à cause du désordre important qui a suivi la reprise des vols. Au-delà du cyclone, jusqu’à aujourd’hui les incidents techniques se multiplient, entraînant des retards et des annulations.

Une tête est déjà tombée : celle du directeur de la maintenance de la compagnie. Il a été démis de ses fonctions pendant le week-end.