Vendredi dernier, le commissaire Gangadin, adjoint du patron des policiers a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a accusé des magistrats du parquet de faire disparaître des dossiers de poursuite pour des amendes impayées.
Le sang du procureur général n’a fait qu’un tour. Il a engagé une procédure contre le commissaire pour dénonciation calomnieuse. L’affaire remonte jusqu’à la plus haute juridiction, la cour suprême qui doit statuer pour dire qui a tort et qui a raison.
Ce n’est pas la première fois que les deux institutions s’affrontent ; il y a un an en mars 2023 la direction de la police avait étrillé la justice dans une affaire de drogue où un suspect avait été remis en liberté contre l’avis des enquêteurs.