On a constaté de longues files d’attente le week-end dernier lors d’un forum organisé à Port Louis sur les opportunités de travail à l’étranger. C’est surtout le Canada qui attire. Les besoins de main d’œuvre sont importants dans ce pays. Les diplômés mauriciens présentent l’avantage de parler le français et l’anglais, les deux langues officielles canadiennes. L’Australie est également une destination prisée.
Ce ne sont pas seulement des étudiants qui veulent partir, mais aussi des adultes plus âgés, salariés, qui aspirent à un meilleur niveau de vie. Dans le journal « Défi Média » qui est partenaire de ce forum, l’économiste Takesh Luckho explique que la méritocratie n’existe plus à Maurice, surtout dans le secteur public où les possibilités d’évolution de carrière sont faibles.
Même pour les métiers un peu moins qualifiés de l’hôtellerie et la restauration, nombreux sont les salariés qui sont certains que l’herbe est plus verte ailleurs.
Il y a une pénurie de main d’œuvre dans le secteur du tourisme parce que les jeunes préfèrent aller sur les bateaux de croisières que rester dans leur île.