Vue de l’extérieur l’ile Maurice a une très bonne image de pays démocratique qui connait un fort développement économique et social. Mais à entendre les opposants au premier ministre Pravind Jugnauth, la réalité serait très différente.
Navin Rangoolam, chef du Parti travailliste a affirmé hier que Maurice n’est plus « qu’un semblant de démocratie ». Navin Rangoolam – lui-même ancien premier ministre – est le fils de Seewoosagur Rangoolam, le père de la nation, il l’a conduite à l’indépendance.
L’autre leader historique de l’opposition Paul Béranger, leader du Mouvement Militant Mauricien, le MMM, considère que les élections de cette année seront aussi importantes que celles de 1967 qui avaient conduit à l’indépendance l’année suivante.
Le chef officiel de l’opposition Xavier Luc Duval y est allé aussi de sa petite phrase déclarant que « Maurice devient une terre d’accueil pour les étrangers, mais aussi une terre d’exode pour les Mauriciens qui préfèrent partir à l’étranger pour un meilleur avenir ».
L’ensemble de l’opposition mauricienne a décidé de partir unie cette année pour les élections générales, sous la bannière de « Linion Moris ».