Le réchauffement climatique favorise l’élévation du niveau de la mer, les barrières de corail ne jouent plus leur rôle, les vagues traversent les lagons et repartent avec le sable.
Ce scénario est déjà une réalité visible sur certaines plages de Maurice. Quelques-unes ont déjà perdu 20 mètres de largeur en 10 ans, alors qu’elles sont le gagne-pain des Mauriciens, le tourisme de plage est un moteur de l’économie. Pas de plages, pas de touristes.
Toutes sortes de solutions sont essayées : à Montchoisy, dans la zone très touristique entre Trou aux Biches et Grand-Baie, on a coulé des blocs de béton créant une nouvelle barrière à l’intérieur du lagon. Ce n’est pas ce qu’il y a de mieux à faire selon des spécialistes dans une étude financée par la coopération japonaise. Ils préconisent des méthodes plus douces comme planter de la végétation qui retient le sable, des lianes aux racines « chevelues », plutôt que des filaos qui ne sont pas une espèce endémique.
L’avertissement est clair : si l’on ne fait rien, certaines plages auront disparu dans une quinzaine d’années.