Pour les exportateurs mauriciens, dans le textile ou le tourisme c’est une bonne affaire. L’île Maurice redevient compétitive. Pour les importateurs de produits européens, c’est le contraire. Comme l’écrit le journal «Défimédia » : « l’appréciation de l’Euro est une arme à double tranchant ».
Le 1er février l’Euro a fait un bond pour retrouver sa valeur d’il y a un an à 48,8 roupies pour un euro.
Ceux qui achètent en Europe vont répercuter les prix sur le consommateur, mais ils sont peu nombreux ; ce sont surtout des produits haut de gamme. A peine un cinquième des marchandises importées à Maurice sont payées en euro.
En revanche les hôteliers se frottent les mains, ils sont les grands gagnants car la majorité des touristes viennent d’Europe. Les touristes vont pouvoir acheter plus avec la même valeur. C’est une bonne affaire aussi pour ceux qui exportent du textile vers l’Europe.
Les autres secteurs économiques mauriciens regardent plus attentivement le dollar qui domine les échanges avec l’Asie. Presque toutes les importations sont payées en dollar. Si la monnaie américaine grimpe, les consommateurs vont souffrir.
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