Le mode opératoire est toujours le même, la direction de l’établissement reçoit un courriel annonçant la présence d’une bombe.
La police mauricienne a été pleinement mobilisée à 52 reprises hier. Les agents ne savaient plus où donner de la tête entre les écoles primaires qui ont été les premières à signaler les alertes, suivies par les établissements secondaires quasiment tous en même temps. On a fait sortir les élèves des classes pendant que les policiers passaient les lieux au peigne fin.
Cela tombait au plus mal car les premières épreuves du bac, le « school certificate » à Maurice, ont lieu en ce moment. Il a fallu changer de centres d’examens en toute urgence.
Aucun engin explosif n’a été trouvé. L’unité de police chargée de la cybercriminalité essaie de remonter la trace de ces messages. La similitude est évidente avec ce qui s’est passé dans plusieurs régions de France dans les aéroports, les lieux touristiques et les collèges et lycées, y compris à la Réunion et à Mayotte.
La loi mauricienne prévoit des peines de prison sévères pour les plaisantins : jusqu’à 10 an, contre 2 ans en France.