Dans une interview accordée à l’AFP et au site « Mayotte 1ère.fr Actualités », à l’issue de la cérémonie des vœux à la presse, le préfet Frédéric Veau a indiqué que la situation de cette année 2018 n’a rien à voir avec l’année dernière(2017)
Frédéric Veau a indiqué que la retenue collinaire de Combani est aujourd'hui pleine et celle de Dzoumogne est au niveau de remplissage où elle était au début de saison sèche 2017.
"Ca nous donne une autonomie qui va jusqu'au mois de décembre 2018. Toute l’eau supplémentaire qui remplira la retenue collinaire de Dzoumogne offrira autant d’autonomie gagnée", a dit le préfet de Mayotte.
Il a ajouté que les nappes phréatiques sont entrées en phase de remontée, ce qui veut dire que les ressources de forage vont demeurer.
"Nous sommes en train d' achever le plan d' urgence qui a été décidé l' année dernière avec la création des nouveaux forages et surtout l'usine de dessalement de petite terre dont les capacités vont être tripplées.Ca nous apporte une très grande sécurité de ce point de vue là", a -t-il déclaré.
Au cours de cette interview, le préfet Frédéric Veau est revenu sur le climat social et les conflits sociaux de l'année dernière 2017 et du mois de janvier 2018 à Mayotte.
20 jours seulement sans conflit social en 2017.
" On a eu en 2017 seulement 20 jours sans conflit social et en 2018, on est le 26 janvier, on a zéro jour sans conflit social puisque on a eu tout le temps la grève à Mayco (usine de coca-cola de Mayotte) et d'autres conflits, a-t-il déclaré, avant de préciser que ces conflits se régulent dans le cadre du droit du travail des différentes instances qu' on a à l' inspection du travail et à la DIECCTE."
Caillassages des bus scolaires 4 interpellations
Le préfet de Mayotte est revenu aussi sur la recrudescence des caillassages des bus scolaires. Il a souligné que ces faits de violence relèvent de la délinquance et appellent une réponse policière et judiciaire.
"Je peux vous dire aujourd'hui qu’il y a eu 4 interpellations de caillasseurs, 2 majeurs et 2 mineurs qui avaient agi sur Mamoudzou. Les majeurs ont été incarcérés.", a indiqué Frédéric Veau.
Il a souligné la nécessité d'avoir une prise de conscience dans toute la société mahoraise sinon, si toutes ces violences continuent, le département court à l’échec.
"On a vraiment besoin des associations et des familles pour nous aider à faire passer le message notamment en direction des jeunes. »
Il a mis un accent particulier sur la prévention qu'on doit prendre à bras le corps.
"Ce n’est pas seulement au sujet de l’Etat, c'est au sujet des collectivités locales, des municipalités, c'est aussi des messages à faire passer dans les familles puisque c'est là aussi que ça se joue", a martelé Frédéric Veau.
Enfin, le représentant de l’Etat à Mayotte se donne 3 priorités pour 2018 à Mayotte:
- continuer de travailler d'arrache pied pour la sécurité
- lutter contre l’immigration clandestine
- booster le développement économique et social pour créer de l’activité dans le département.
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU, Grand Reporter France Télévisions, Correspondant de l’AFP à Mayotte.
"Ca nous donne une autonomie qui va jusqu'au mois de décembre 2018. Toute l’eau supplémentaire qui remplira la retenue collinaire de Dzoumogne offrira autant d’autonomie gagnée", a dit le préfet de Mayotte.
Il a ajouté que les nappes phréatiques sont entrées en phase de remontée, ce qui veut dire que les ressources de forage vont demeurer.
"Nous sommes en train d' achever le plan d' urgence qui a été décidé l' année dernière avec la création des nouveaux forages et surtout l'usine de dessalement de petite terre dont les capacités vont être tripplées.Ca nous apporte une très grande sécurité de ce point de vue là", a -t-il déclaré.
Au cours de cette interview, le préfet Frédéric Veau est revenu sur le climat social et les conflits sociaux de l'année dernière 2017 et du mois de janvier 2018 à Mayotte.
20 jours seulement sans conflit social en 2017.
" On a eu en 2017 seulement 20 jours sans conflit social et en 2018, on est le 26 janvier, on a zéro jour sans conflit social puisque on a eu tout le temps la grève à Mayco (usine de coca-cola de Mayotte) et d'autres conflits, a-t-il déclaré, avant de préciser que ces conflits se régulent dans le cadre du droit du travail des différentes instances qu' on a à l' inspection du travail et à la DIECCTE."
Caillassages des bus scolaires 4 interpellations
Le préfet de Mayotte est revenu aussi sur la recrudescence des caillassages des bus scolaires. Il a souligné que ces faits de violence relèvent de la délinquance et appellent une réponse policière et judiciaire.
"Je peux vous dire aujourd'hui qu’il y a eu 4 interpellations de caillasseurs, 2 majeurs et 2 mineurs qui avaient agi sur Mamoudzou. Les majeurs ont été incarcérés.", a indiqué Frédéric Veau.
Il a souligné la nécessité d'avoir une prise de conscience dans toute la société mahoraise sinon, si toutes ces violences continuent, le département court à l’échec.
"On a vraiment besoin des associations et des familles pour nous aider à faire passer le message notamment en direction des jeunes. »
Il a mis un accent particulier sur la prévention qu'on doit prendre à bras le corps.
"Ce n’est pas seulement au sujet de l’Etat, c'est au sujet des collectivités locales, des municipalités, c'est aussi des messages à faire passer dans les familles puisque c'est là aussi que ça se joue", a martelé Frédéric Veau.
Enfin, le représentant de l’Etat à Mayotte se donne 3 priorités pour 2018 à Mayotte:
- continuer de travailler d'arrache pied pour la sécurité
- lutter contre l’immigration clandestine
- booster le développement économique et social pour créer de l’activité dans le département.
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU, Grand Reporter France Télévisions, Correspondant de l’AFP à Mayotte.