En Mai 2001, c’est le président Jacques Chirac qui pose les pieds à Mayotte, l’évolution du statut de Mayotte est toujours très attendue, le président promet surtout son aide pour le développement économique et social, et cela en passant par la décentralisation,Les paysans de chez moi qui ont beaucoup de sagesse disent : Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Je suis persuadé que cette formule est vraie en toute circonstance et pour vous aussi.
La mort de l’ancien président a suscité beaucoup d’émotions dans la classe politique locale. Pour le député Mansour Kamardine, président des LR, et son fils spirituel,C’est le gage d’un nouvel équilibre entre tradition et modernité et les particularités de votre île qui doivent être respectés et son appartenance dans la république qui ne saurait être remise en cause
Les déplacements de Jacques Chirac à Mayotte ont marqué. Ses visites ont toujours drainé des foules, et la droite locale profite encore aujourdhui de ces attentions particulières.C’est la perte d’un grand homme, c’est une perte pour la Nation, une perte pour Mayotte, Mayotte doit beaucoup à Jacques Chirac, si Mayotte ne l’avait pas rencontré, Mayotte ne serait pas une terre française aujourdhui, en mai 1976, il a déposé un projet de loi Mayotte département français… c’est lui qui a enclenché le processus de la départementalisation achevé par Nicolas Sarkozy
Réaction du président du Conseil Départemental de Mayotte Soibahadine Ibrahim Ramadani au décès de Jacques Chirac :
J’apprends avec une infinie tristesse le décès de Jacques Chirac à l’âge de 86 ans. Au-delà des appartenances politiques, des sensibilités, il fût à la fois un homme d’État, un élu local regretté à Paris et en Corrèze, un humaniste attaché aux relations humaines, un homme de la Terre. Nous n’oublions pas non plus qu’il fût le premier président de la République française en exercice à se rendre à Mayotte en 2001, où il vint également en 1986 comme Premier ministre. Il ouvrit donc la voie à la reconnaissance officielle de notre île dans la Constitution française. Grande est la peine des Mahorais aujourd’hui.