Célébration à Mayotte, dimanche 17 juillet 2016, de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux « Justes » de France. Plus de 75 000 Juifs de France furent arrêtés puis déportés entre 1941 et 1944.
Au cours de la cérémonie organisée à Dzaoudzi, les participants ont écouté la lecture du message envoyé par le Secrétaire d’ Etat auprès du Ministre de la défense chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.
« A l’heure où les rescapés de l’horreur nazie sont de moins en moins nombreux à pouvoir témoigner, à l’heure encore où certains nationalismes ressurgissent, la transmission de la mémoire est plus que jamais un impératif », souligne le Secrétaire d’ Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.
Les personnalités militaires et civiles (élus, etc) de Mayotte abondent dans le même sens notamment en ce qui concerne les « Justes », ces citoyens, héros anonymes, qui, par leur bravoure et leur foi en l’humanité, sauvèrent la vie de nombreux Juifs et bien d’autres.
Lieutenant Colonel Rémy BARIETY, Commandant du détachement de la légion étrangère et Commandant militaire de Mayotte :
« Le devoir de Mémoire est impératif pour se rappeler que, même si actuellement nous sommes en France en démocratie, il y a eu des crimes qui ont été commis auparavant par des gens qui pensaient que ce n’ était pas des crimes ou qui obéissaient à des ordres. C’est pour bien se rappeler que l’horreur est possible et donc il ne faut jamais oublier cela pour que même si on l’apprend dans les livres d’histoire, une fois qu’on n’est plus en classe, ça peut disparaître et donc il faut se rappeler de ça régulièrement.
Le racisme, l’antisémitisme, c’est quelque chose malheureusement qui peut ressurgir alors qu’on pensait que c’était terminé. Aujourd’hui, il y a des événements qui montrent que ça continue, donc il faut toujours rappeler ce qui s’est passé surtout pour les jeunes générations qui n’ont pas connu cela. »
ISSA ABDOU, 4 è Vice- Président du Conseil départemental chargé de l’action sociale et de la santé.
En France, il a fallu attendre l’année 2000 et une loi pour consacrer cette journée que nous célébrons aujourd’hui. Il y a eu le régime de Vichy. En 1942, il y a eu la rafle. Toutes personnes qui se sont élevées contre les lois de Vichy sont considérées comme les « Justes ». Donc pour nous français, c’est un symbole très fort. Il faut que Mayotte, département français nous soyons là.
Aujourd’hui, il n’y a qu’à voir ce qui vient de se passer à Nice et ce qui se passe dans le monde, on parle d’une troisième guerre mondiale avec ce qui se passe avec les personnes radicalisées qui, au nom de Dieu, commettent des attentats et des crimes. Ceux qui démontrent des actes de bravoure doivent être considérés comme des « Justes ».
Jean ALMAZAN, Secrétaire général aux affaires régionales à la préfecture
Valoriser l' action citoyenne et de solidarité
« Il y a beaucoup de raisons de commémorer cette journée. Il y a deux raisons essentielles dont la première est de valoriser l’action citoyenne et de solidarité de ces « Justes » qui ont sauvé des milliers de Juifs à une époque où ça relèvait quand même d’un acte de courage à souligner.
Deuxième raison : la vertu essentielle, c’est une vertu pédagogique de ces journées de commémoration parce qu’on a un devoir de mémoire avec les générations futures et l’actualité nous le démontre tous les jours, il faut tirer les enseignements de l’histoire. A ces deux titres, les journées de commémoration prennent tout leur sens.
La solidarité, c’est une des valeurs essentielles qui fera que nous pourrons résister et faire face au fléau qui nous touche aujourd’hui.
Saïd Omar OILI, Maire de Dzaoudzi Labattoir
« Tout d’ abord, c’est le devoir de mémoire. Il faut se rappeler que si nous sommes là aujourd’hui, c’est parce que d’autres personnes qui se sont battues avant. Des gens ont été tués parce que tout simplement ils avaient une couleur, des cheveux, une religion qui ne plaisaient pas. D' autres se sont battus pour l’égalité, la fraternité, la liberté, il faut se rappeler ce devoir de mémoire d’ autant plus que quand on regarde ce qui se passe aujourd’hui en France métropolitaine et ailleurs où les gens sortent en famille pour une fête comme à Nice et des terroristes viennent sans raison les tuer. Il faudrait que nous tous, la classe politique en premier, nous nous serrons les coudes. L’union nationale est indispensable pour qu’on se batte contre la barbarie et pour préserver les valeurs de la république »
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU
« A l’heure où les rescapés de l’horreur nazie sont de moins en moins nombreux à pouvoir témoigner, à l’heure encore où certains nationalismes ressurgissent, la transmission de la mémoire est plus que jamais un impératif », souligne le Secrétaire d’ Etat chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.
Les personnalités militaires et civiles (élus, etc) de Mayotte abondent dans le même sens notamment en ce qui concerne les « Justes », ces citoyens, héros anonymes, qui, par leur bravoure et leur foi en l’humanité, sauvèrent la vie de nombreux Juifs et bien d’autres.
Lieutenant Colonel Rémy BARIETY, Commandant du détachement de la légion étrangère et Commandant militaire de Mayotte :
Vigilance contre le racisme et l' antisémitisme
« Le devoir de Mémoire est impératif pour se rappeler que, même si actuellement nous sommes en France en démocratie, il y a eu des crimes qui ont été commis auparavant par des gens qui pensaient que ce n’ était pas des crimes ou qui obéissaient à des ordres. C’est pour bien se rappeler que l’horreur est possible et donc il ne faut jamais oublier cela pour que même si on l’apprend dans les livres d’histoire, une fois qu’on n’est plus en classe, ça peut disparaître et donc il faut se rappeler de ça régulièrement.
Le racisme, l’antisémitisme, c’est quelque chose malheureusement qui peut ressurgir alors qu’on pensait que c’était terminé. Aujourd’hui, il y a des événements qui montrent que ça continue, donc il faut toujours rappeler ce qui s’est passé surtout pour les jeunes générations qui n’ont pas connu cela. »
ISSA ABDOU, 4 è Vice- Président du Conseil départemental chargé de l’action sociale et de la santé.
Mayotte dans la lutte contre le racisme et l' antisémitisme
« Il s’agit de rendre hommage aux « Justes » et dénoncer les actes racistes et antisémites. Depuis 1963, en Israël, il y a une commission présidée par un juge qui décerne une médaille aux « Justes » parmi les nations,selon des critères qui consistent à récompenser toutes les personnes qui, à un moment donné, ont joué un rôle dans l’histoire, un rôle qui a consisté à aider les Juifs, à les protéger quand ils étaient en danger, quand ils étaient menacés notamment quand il s’agissait de les emmener dans les camps de concentration.En France, il a fallu attendre l’année 2000 et une loi pour consacrer cette journée que nous célébrons aujourd’hui. Il y a eu le régime de Vichy. En 1942, il y a eu la rafle. Toutes personnes qui se sont élevées contre les lois de Vichy sont considérées comme les « Justes ». Donc pour nous français, c’est un symbole très fort. Il faut que Mayotte, département français nous soyons là.
Aujourd’hui, il n’y a qu’à voir ce qui vient de se passer à Nice et ce qui se passe dans le monde, on parle d’une troisième guerre mondiale avec ce qui se passe avec les personnes radicalisées qui, au nom de Dieu, commettent des attentats et des crimes. Ceux qui démontrent des actes de bravoure doivent être considérés comme des « Justes ».
Jean ALMAZAN, Secrétaire général aux affaires régionales à la préfecture
Valoriser l' action citoyenne et de solidarité
« Il y a beaucoup de raisons de commémorer cette journée. Il y a deux raisons essentielles dont la première est de valoriser l’action citoyenne et de solidarité de ces « Justes » qui ont sauvé des milliers de Juifs à une époque où ça relèvait quand même d’un acte de courage à souligner.Deuxième raison : la vertu essentielle, c’est une vertu pédagogique de ces journées de commémoration parce qu’on a un devoir de mémoire avec les générations futures et l’actualité nous le démontre tous les jours, il faut tirer les enseignements de l’histoire. A ces deux titres, les journées de commémoration prennent tout leur sens.
La solidarité, c’est une des valeurs essentielles qui fera que nous pourrons résister et faire face au fléau qui nous touche aujourd’hui.
Saïd Omar OILI, Maire de Dzaoudzi Labattoir
L'union nationale contre la barbarie
« Tout d’ abord, c’est le devoir de mémoire. Il faut se rappeler que si nous sommes là aujourd’hui, c’est parce que d’autres personnes qui se sont battues avant. Des gens ont été tués parce que tout simplement ils avaient une couleur, des cheveux, une religion qui ne plaisaient pas. D' autres se sont battus pour l’égalité, la fraternité, la liberté, il faut se rappeler ce devoir de mémoire d’ autant plus que quand on regarde ce qui se passe aujourd’hui en France métropolitaine et ailleurs où les gens sortent en famille pour une fête comme à Nice et des terroristes viennent sans raison les tuer. Il faudrait que nous tous, la classe politique en premier, nous nous serrons les coudes. L’union nationale est indispensable pour qu’on se batte contre la barbarie et pour préserver les valeurs de la république »
EMMANUEL TUSEVO DIASAMVU