L'information a été donnée sur Mayotte la 1ère par l'écrivain sénégalais Abdoulaye Racine Senghor. Du 1er au 9 juin prochain, Mayotte sera l'invitée d'honneur de la 5ème édition de la FIPA, la Foire internationale des produits africains.
L'évènement qui se tient tous les ans sur le fabuleux site du Monument de la renaissance africaine, à Dakar, vise à mettre en lumière le travail des entrepreneurs venus de toute l'Afrique, des artisans aux industriels.
Valoriser le savoir-faire mahorais
Chaque année, une variété d’activités sont proposées. Des dégustations culinaires, des démonstrations artisanales ou encore des spectacles et des expositions visant à favoriser les échanges. L'objectif est de valoriser le savoir-faire africain.
Cette foire est organisée par une grande association appelée la Plateforme "Bay Sa Waar" ("cultiver sa part du champ", en wolof).
"Cette Plateforme, je l’ai accompagnée quand j’étais directeur du Monument de la renaissance africaine et chaque année, elle choisit un pays, une région, pour en faire son invité d’honneur", explique le professeur Abdoulaye Racine Senghor qui est aussi le président du Conseil d'administration du Musée des civilisations noires, à Dakar.
Le "porte-drapeau" de l'Océan indien à la FIPA
C'est ainsi qu'après la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina Faso, le Rwanda, ou encore le Maroc l’année dernière, notre département aura la possibilité de présenter ses entrepreneurs et ses produits.
Le professeur Abdoulaye Racine Senghor compte bien également faire de Mayotte "le siège de la FIPA dans l’Océan indien".
"Nous travaillons avec les autorités mahoraises pour que cela puisse se réaliser mais en attendant, c’est Mayotte qui va être le porte-drapeau de la délégation de l’Océan indien à la FIPA en juin prochain à Dakar".
"Les valeurs défendues par cette foire sont les mêmes que celle du Monument de la renaissance africaine, c'est-à-dire donner confiance aux uns et aux autres, surtout aux femmes et aux jeunes, leur permettre d’entreprendre et les amener à se battre pour qu’il puisse avoir de la plus-value dans ce qu’ils font", résume l'intellectuel globe-trotter.