MEDEF Mayotte aussi

Il n’y a pas que les élus et les syndicats des salariés qui veulent se faire entendre par le gouvernement
Le président du MEDEF Mayotte rencontre la Ministre de des Outre-mer ce mardi  26 avril 2016 pour faire le point sur la situation économique de Mayotte. 
Ses revendications tiennent sur trois points:
 
1/ Le renforcement des moyens humains et matériels de sécurité publique (Police, Gendarmerie) à Mayotte  avec au minimum la multiplication par deux des effectifs (dont un commissariat à Kaweni) et la généralisation de la vidéosurveillance des quartiers. Nous demandons la possibilité d’armer les Polices Municipales et les sociétés privées de sécurité selon des normes à définir sous l’autorité du Ministère de l’Intérieur.
2/ Un redémarrage fort de la commande publique pour répondre à l’urgence sociale. Cela contribuera à baisse des violences urbaines et la relance du BTP.
3/ L’établissement de Mayotte en zone franche totale pour tout le territoire et toutes les entreprises (exonération d’impôts et de charges patronales d’URSSAF) pour une durée de 10 ans de 2016 à 2025.
Dans l’urgence cela peut et doit passer la loi de finances rectificative 2016.
 
Les partenaires sociaux mahorais montent à Paris chacun de son côté, alors que lors des préparatifs, il s’était dégagé un début de consensus, notamment sur l’application du droit du travail et des conventions collectives nationales.
Ces réceptions dispersées dans les ministères à Paris déboucheront forcément sur un « troisième round » une fois de retour sur le département, entre les partenaires sociaux locaux cette fois-ici.  Une étape à l’issue incertaine dont Mayotte aurait pu faire l’économie.