Il porte le même nom de famille, et pour cause : Mickael Lassalle, enseignant à Mayotte, est le neveu du candidat qui a effectué une brève visite dans le département durant sa campagne.
Mickael Lassalle déplore que ceux que l’on appelle les « petits candidats » soient méprisés : « heureusement que nous sommes entrés, mais trop tard, dans la période d’égalité des temps de parole ; parce qu’avant on comptabilisait 140 à 150 heures pour Macron, Pécresse ou Le Pen, et seulement 8 heures pour Jean Lassalle et d’autres ».
« Honnêtement, on réfléchit pas trop au résultat » avoue Mickael Lassalle. La campagne de Jean Lassalle a cependant, selon lui, permis de porter les sujets qui lui sont chers : l’agriculture paysanne et l’aménagement du territoire : «L’outremer en a particulièrement besoin quand on voit la taille immense des communes qui ont plusieurs villages comme celle de Dembeni où je vis…
Les élus doivent gérer des structures impossibles à gérer ». Il critique également « la loi qui interdit aux agriculteurs de construire leur logement sur leur terrain ». Mickael Lassalle reconnait un manque de moyens pour mener campagne : « on vient de recevoir les affiches tardivement, on a un petit comité de soutien qui se compte sur les doigts d’une main ».